Penser par soi-même
Même si on a une idée de métier en tête, on court le risque de se laisser « enfermer dans une case ». En effet les stéréotypes ont la vie dure. Il y a ce que disent les parents, les profs, les copains. OK. Mais pour se forger sa propre opinion, mieux vaut compter sur soi-même pour s'informer, en menant sa propre « enquête ». Pas la peine d'aller au bout du monde, il est à portée de clic, même si le contact direct reste irremplaçable pour se faire une idée concrète des choses.

Combattre les « mythes » et les clichés
Une idée reçue à combattre: celle des parcours linéaires (accrédités par une lecture au pied de la lettre des « fiches métiers » ou des débouchés des « fiches formation »). Par exemple, un doctorat censé mener à une activité de chercheur va aussi permettre à certains d'être chef de projet, d'animer une équipe, ou de monter son entreprise de services, etc.. Et puis la vie professionnelle offre diverses possibilités de bifurcations : après un début de carrière technique, le management est souvent proposé aux scientifiques, techniciens et ingénieurs. L'occasion de relever le défi qui est celui d'entraîner les hommes et les femmes dans une dynamique collective.

Une meilleure perception des métiers
Il faut en effet rompre avec un cliché « scolaire » sur le monde du travail, qui consiste à envisager l'exercice des différents métiers sans prendre en compte les relations humaines, au sein de l'entreprise, mais aussi avec les clients, les sous-traitants, etc. Ainsi, le vrai visage des métiers donnerait sans doute plus d'attractivité à des carrières parfois négligées parce que desservies par des préjugés tenaces (l'ingénieur qui fait des math. dans son coin, le chercheur en blouse, etc.).

Sans tomber dans l'angélisme !
Attention, la vie active, et en particulier le monde de l'entreprise, c'est pas les bisounours. Les forces en jeu ne relèvent ni de la mécanique (fût-elle quantique !) ni de la camaraderie estudiantine. Autant en prendre conscience très vite et s'adapter à une nouvelle gymnastique intellectuelle, pour affronter ce « monde impitoyable » ! « Ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort »! Dans le même ordre d'idées, intégrer les contraintes et tendances du « marché du travail » peut éviter certains malentendus ! Mieux prendre conscience des défis : pas facile de percer dans la pop ou l'illustration de mangas. En revanche, pour les filles, réfléchir à deux fois avant de rejeter des carrières scientifiques et techniques dans lesquelles elles sont attendues à bras ouverts !

Libre interprétation des interventions exprimées lors du programme « Osez les carrières scientifiques et techniques ». Rencontre proposée par le Medef et le CNISF.