D'abord comment ça marche ? Les panneaux solaires comprennent des capteurs à base de matériaux semi-conducteurs (du silicium utilisé en microélectronique pour faire les « puces » électroniques). Ces matériaux ont -moyennant certains traitements- la propriété d'absorber les photons du rayonnement solaire et de générer ainsi des électrons (et simultanément des « trous » qui participent à la conduction dans les semi-conducteurs). En résumé, du courant est produit au sein d'un matériau sous l'action du rayonnement solaire ! Bien sûr il existe différentes technologies, dans un secteur en plein développement.En savoir plus dans le Dictionnaire interactif des sciences et techniques:énergie solaire, photovoltaïque, semi-conducteur, microélectronique
L'actualité
Revenons à l'actualité du solaire voltaïque. Actuellement, de nombreux opérateurs électriques et pétroliers diversifient leurs sources d’approvisionnement énergétique, et ce pour différentes raisons : rareté et coût tendanciellement croissant du combustible fossile (en 2030, ils ne devraient couvrir selon Total plus que 75 % des besoins énergétiques mondiaux contre 80 % aujourd’hui), considérations liées à l’environnement, notamment l'engagement européen en faveur des énergies renouvelables, rentabilité possiblement élevée des projets du fait des incitations fiscales, etc...Par ailleurs le photovoltaïque a des atouts :
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la fiabilité et la non-intermittence de la production d'énergie,
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l'existence de technologies susceptibles d'une industrialisation à grande échelle,
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parmi les différentes technologies, dont certaines susceptibles de diminuer de manière significative les coûts,
Au rang des inconvénients, citons toutefois :
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des rendements et donc une rentabilité peu élevés,
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la croissance importante du marché photovoltaïque mondial depuis de nombreuses années pourrait conduire à une pénurie de silicium,
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les inconnuées quant à la gestion de la filière silicium sur le plan environnemental.
