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L'appel d'offres, concernant cinq champs d'éoliennes, avait été lancé en juillet 2011 par le gouvernement. Éolien Maritime France, dont font partie EDF énergies nouvelles et Alstom, a remporté les sites de Fécamp, Courseulles-sur-mer et Saint-Nazaire, tandis que le groupe Ailes marines SAS, formé de l'espagnol Iberdrola et du français Areva, se voit attribuer le site de Saint Brieuc. Pour le cinquième site, le Tréport, l'unique candidature de GDF Suez n'a pas été retenue, le ministère estimant que le prix d'achat de l'électricité était trop élevé. La mise en place de ces champs d'éoliennes devrait créer plus de 10 000 emplois industriels dans les régions des Pays de la Loire, de Bretagne, de Basse Normandie et de Haute Normandie. Ainsi, la société Alstom va installer à partir de 2013 quatre usines à Cherbourg et Saint Nazaire pour construire les quelques 240 éoliennes qui seront implantées sur les 3 champs d'éoliennes de Saint-Nazaire, Courseulles-sur-Mer et Fécamp. Par exemple, les pales et les mâts de l' éolienne Haliade 150, dont le premier prototype est actuellement en essais au Carnet, seront construits à Cherbourg tandis que les alternateurs seront construits à Saint Nazaire. |
Ces quatre sites éoliens offshore ne sont qu'une première étape, le ministère de l'industrie va lancer un nouvel appel d'offre au second semestre 2012, qui concernera Noirmoutier et le Tréport. L'objectif est d'atteindre 6000 Mégawatt produits par des éoliennes offshore, comme cela était prévu par le Grenelle de l'environnement.
