Certains métiers gardent leur assise comme planteurs de betteraves, céréaliculteurs… d’autres voient le jour, notamment en R&D et à travers les balbutiements de l’industrialisation des procédés (distillation, fermentation…). Le monde de l’automobile voit également naître une nouvelle branche qui pourrait présenter de belles perspectives d’embauche, particulièrement en R&D adéquation moteur-carburants.
HélioBiotec © G.Lesénéchal/CEA – Source http://www.cea.fr/
Les structures impliquées se retrouvent à plusieurs niveaux de la filière et sous différentes formes : entreprise de biotechnologie ou de pétrochimie, société ou institution œuvrant dans le domaine de l’agriculture… Elles ouvrent de nouvelles portes en tant que :
- Agent de distillation et de fermentation
- Assistant manager en commerce et en économie dans le biocarburant
- Cadre technique de production de biocarburant
- Technicien de maintenance électrique en usine de biocarburant
- Mécanicien de maintenance en usine de biocarburant
- Opérateur console en production de biocarburant
- Pilote d’installation énergétique
- Technicien chimiste biocarburant
Parallèlement, des formations commencent à voir le jour et d’anciennes formations se spécialisent dans le domaine, et ce, pour différents niveaux d’études (Bac pro, BEP, CAP, BTSA, Licence pro, ingénieur…) :
- BEP Métiers des industries de procédés (industries chimiques, bio-industries…)
- BTS Mécanique et automatismes industriels
- Diplôme d’ingénieur en agriculture et environnement (écoles : FESIA, ENITA, ESA, ENITAC…). L’IFP School (anciennement ENSPM - École nationale supérieure du pétrole et des moteurs), école d'application de l'École polytechnique, a d’ailleurs créé 2 chaires consacrées aux biocarburants, en partenariat avec PSA Peugeot Citroën et la Fondation Tuck.