Les mers et océans occupent 70% de la surface de la Terre. Leur étude relève de nombreuses sciences regroupées sous l’étendard de l’océanographie. Ces espaces jouent un rôle crucial dans la dynamique climatique terrestre (absorption du CO2, inertie thermique) ; ils constituent un immense réservoir de biodiversité, c'est-à-dire d'espèces, de gènes, etc. Une partie de cette biomasse maritime est exploitée par l'homme, qu'elle soit pêchée (ressources halieutiques) ou produite par l'aquaculture.
Les deux tiers de la population humaine mondiale vivent à moins de 80 kilomètres du littoral et l'homme a toujours cherché à exploiter les ressources marines. L'appropriation de la mer par les différents états est régie par le droit international maritime. L’Europe, de par son histoire, possède ainsi la plus grande ZEE (zone économique exclusive) du monde, un espace maritime qui s'étend sur plus de 25 millions de kilomètres carrés, sur lequel les pays européens exercent des droits souverains pour l’exploitation et l’usage des ressources.
La préservation de la biodiversité et l'exploitation durable des ressources sont au cœur des préoccupations scientifiques et politiques.