Actuellement, le réseau parisien est composé de 16 lignes (688 rames soit 3553 voitures) et sa longueur totale est de 212.1 km.
À la manière d’un organisme, le métro s’anime chaque jour sans trêve, il évolue, s’étend. Il est doté d’une colonne vertébrale (tunnels, stations) et parcouru d’un véritable système nerveux afin d’accomplir sa mission : transporter les voyageurs le plus rapidement et le plus confortablement possible.
Même si les lignes présentent une certaine autonomie de conduite, le métro parisien se présente avant tout comme un réseau souterrain très dense, maillé et interconnecté par de multiples liaisons et correspondances. De plus, ce réseau ferré de transport fonctionne grâce à de nombreux réseaux de service (alimentation électrique, aération, contrôle-commande, etc.) et fait l'objet du travail de dizaine de milliers de personnes.
Parce qu'il est en prise directe avec la société, le métro est en constante évolution afin de répondre aux attentes des usagers, de plus en plus exigeants en matière de confort, de sécurité, de régularité et d’information.
Pour cela, de nombreuses innovations sont en cours : l’automatisation des lignes qui garantit une plus grande fiabilité, un système d’information voyageurs en temps réel (Projet Image), un accès aux réseaux de téléphonie, des systèmes de récupération d’énergie par freinage, etc.
Aujourd’hui encore, le métro est au cœur de l’actualité - pour les 10 années à venir - avec de grands projets comme ceux du Grand Paris et d'Arc Express, de métro automatique de « rocade » permettant de mieux relier les banlieues entre-elles, ou encore le programme de recherche M21 (quel métro pour le 21e siècle ?) lancé par la RATP.