Les métiers

- Production : les métiers de la vigne
Les métiers de la vigne sont au contact direct avec la nature :
L'ouvrier viticole entretient le vignoble (taille, ébourgeonnage, relevage-palissage, effeuillage, vendange) et son installation (arrachage, labour, plantation), tandis que l'ouvrier tractoriste réalise les travaux mécanisés tels que le travail du sol, les traitements phytosanitaires, le rognage et la récolte.
Le chef de culture dirige les travaux de production et encadre le personnel de l'exploitation. Il s'occupe également de la gestion technique et mais aussi des tâches administratives (suivi des temps de travaux, contrôles des approvisionnements).

- Transformation : les métiers de la cave (chai)
Les métiers de la cave, tels que l'œnologue, le maitre de chai ou encore le caviste, sont des garants de la qualité du vin.
Le caviste intervient dès l'entrée du raisin à la cave jusqu'à la mise en bouteille et s'assure du bon déroulement de la vinification (extraction du jus, filtration, contrôle de la température et de la densité, dégustation du vin tout au long du processus).
Il est dirigé par le maitre de chai qui suit l'ensemble des opérations de transformation et d'élevage du vin. Il dirige le processus de vinification, vérifie l'entretien du matériel, encadre les saisonniers, etc.
Finalement, l'œnologue supervise l'ensemble des étapes de la vinification et du conditionnement du vin, en effectuant des contrôles (analyse de la fermentation, distillation, etc.). On le retrouve généralement dans des laboratoires œnologiques, des caves coopératives, des sociétés de négoce et parfois dans des exploitations viticoles. Il peut également être amené à se charger de la commercialisation du vin.

- Commercialisation
Les métiers liés à la commercialisation du vin peuvent s'exercer dans différentes structures (organisation professionnelle, cave, société de négoce, entreprise viticole) et nécessitent d'avoir des bonnes connaissances du produit. La commercialisation et la vente directe au sein des entreprises viticoles se développe et amène les grandes surfaces à recruter des commerciaux. Pour ce qui est des petites structures, il s'agit généralement de personnes de la vigne ou du chai.
Le courtier joue le rôle d'intermédiaire entre les producteurs et les acheteurs, qu'il s'agisse de grandes surfaces, de restaurants ou de particuliers. Le négociant achète le raisin ou le vin pour le revendre ensuite. Son rôle peut être très étendu (production, élevage, commercialisation), mais il ne cultive pas le raisin.
Cependant, nombreux sont les viticulteurs qui s'occupent de l'ensemble de ces activités (production, transformation, commercialisation). Ces chefs d'exploitation ont des compétences à la fois techniques et économiques (viticulture, vinification et élevage du vin, commercialisation).

Les formations

Il est possible d'entrer rapidement dans le milieu en tant qu'ouvrier agricole en passant un CAPA (Certificat d'Aptitude Professionnelle Agricole) ou un BEPA (Brevet d'Études Professionnelles Agricoles), formations en deux ans après la 3e.
Après un BEPA, un Bac Pro et/ou un BTSA (Brevet de Technicien Supérieur Agricole) préparent à des métiers de plus haute responsabilité :
- BAC Pro « Conduite et gestion de l'exploitation agricole » spécialité « Vigne et vin » : chef vigneron régisseur ou  viticulteur exploitant
- BAC Pro option « Vigne et vin » : caviste ou pépiniériste viticulteur chargé de la production et de la commercialisation des plants de vigne
- BTSA option « viticulture-œnologie » : viticulteur, conseiller viticole, contrôleur viticole, caviste, maitre de chai. Accessible après un Bac Pro, un Bac S ou un Bac Technologique.

Finalement, il existe un diplôme national d'œnologue (DNO), équivalent d'un Bac+5, dispensé dans cinq centres universitaires à Bordeaux, Dijon, Montpellier, Toulouse et Reims. La formation est ouverte aux titulaires d'une licence scientifique (chimie, biologie, agronomie...).

Participez aux vendanges

Les vendanges proposent jusqu'à 60 000 emplois saisonniers chaque année, l'occasion de se frotter à un milieu difficile (travail physique et en extérieur). Bien que le travail soit peu payé – généralement le SMIC – pour des semaines pouvant atteindre 60 heures, les demandes restent nombreuses. Il est donc nécessaire de s'y prendre à l'avance, le mieux étant de s'adresser directement aux ANPE des régions viticoles ou auprès des chambres départementales de l'agriculture, des mairies ou des organismes professionnels. Attention, le gîte et le couvert ne sont pas toujours offerts...