Pôles de compétitivité et industries chimiques
- Il existe quatre pôles de compétitivité d'industries chimiques en France :
- Industries et agro-ressources - IAR (Champagne-Ardenne et Picardie) : à vocation mondiale, le pôle de compétitivité a pour ambition de rassembler les compétences et les technologies d'extraction, de transformation et de formulation des composants de biomasse dans une optique de valorisation non alimentaire du végétal (biomolécules, matériaux...).
- Chimie-environnement Lyon Rhône-Alpes : ce pôle industriel et scientifique, également à vocation mondiale, espère devenir leader européen en chimie-environnement d'ici 2012.
- Cosmetic Valley (Centre, Haute-Normandie, Ile-de-France) : premier centre de ressources mondial de la parfumerie-cosmétique, elle a pour mission le développement de la filière cosmétique et parfumerie en France.
- Parfums, Arômes, Senteurs et Saveurs - PASS (Provence Alpes Côte d'Azur, Rhône-Alpes) : spécialiste des produits d'hygiène corporelle et des produits agroalimentaires, le pôle entend devenir une référence de la caractérisation, de l'évaluation et de la production des extraits naturels utilisés dans l'industrie aromatique et cosmétique.
Au sein de ces pôles de compétitivité sont regroupés des PME mais également des géants du secteur – tels que Arkema, Sanofi/Aventis, L'Oréal, Air liquide et Rhodia.
Sur les 1200 entreprises de plus de 20 salariés, plus de la moitié des emplois sont assurés par ces grandes entreprises, pouvant compter jusqu'à 5000 employés. Toutefois, les deux tiers des entreprises travaillant pour l'industrie chimique sont des PME.
- Les principales entreprises liées à l'industrie chimique en France :
Total (4e groupe pétrochimique mondial), Air Liquide (leader mondial des gaz industriels et médicaux), Arkema (filiale de Total et leader mondial dans la chimie du soufre et les polyamides de spécialités), Rhodia (leader dans de nombreux domaines de la chimie et n°1 mondial pour les silices de haute performance utilisés dans les pneus), Michelin (leader mondial du pneumatique), PCAS (spécialisé dans la fabrication d'intermédiaire de synthèse et de principes actifs pour la pharmacie), Isochem...
Avec des entreprises comme Veolia – 1er opérateur mondial des services de l'eau avec Veolia Water, et spécialiste du traitement et le recyclage des déchets avec Veolia Propreté – ou encore SNF Floerger – 1er producteur mondial de polymères pour le traitement de l'eau – la France se positionne également comme expert en « chimie verte ».
40% de la production chimique française est assurée par les investisseurs étrangers. Citons Shell et ExxonMobil, grands groupes pétrochimiques, mais aussi des spécialistes de la chimie fine et de spécialités tels que Rohm & Haas, Toray Soficar, TBI Synthesia, Dupont, BASF...
La recherche publique
Hormis les entreprises qui consacrent à l'heure actuelle plus de 1,3 milliard d'euros à la R&D, l'industrie chimique bénéficie aussi de la recherche publique dont le partenariat avec le secteur privé ne cesse de se développer.
Les principales structures de la recherche publique consacrées à l'industrie chimique :
l'Institut de science et d'ingénierie supramoléculaires de Strasbourg, CPE Lyon, l'ENSCP de Bordeaux, le Laboratoire de Chimie de Coordination de Toulouse, l'Institut Européen des Membranes de Montpellier, mais aussi le CNRS et le CEA.