D'abord la thèse …
Pour se porter candidat à une inscription en thèse de doctorat, il faut être titulaire du grade de master. Ce qui correspond aux diplômés d'un master voie recherche ou voie professionnelle, aux titulaires d'un diplôme d'ingénieur ou d'un diplôme d'école supérieure de commerce conférant le même grade. La durée de préparation du doctorat est en règle générale de trois ans (bac+8). Le diplôme de doctorat est délivré après la soutenance d'une thèse.
Et après ?
Le chercheur post-doctorant (en abrégé « post-doc ») est un jeune chercheur qui veut poursuivre ses recherches pendant un an ou deux. Il pourra ensuite écrire des articles scientifiques et se doter d’un dossier lui permettant d’être recruté dans une université, un organisme de recherche ou une entreprise privée. Les contrats sont à durée déterminée. En France, leur nombre est en forte augmentation, mais ils ne bénéficient d’aucun statut particulier.
Comment financer son « post-doc » ?
Le financement peut relever de l’établissement d’accueil, d’organismes officiels, entreprises privées, associations ou fondations. Les salaires proposés aux doctorants peuvent différer d’un organisme à l’autre. Chaque financement est en principe exclusif. Les principaux organismes officiels délivrant des financements durant la préparation d’un « post-doc » sont :
- le ministère de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche
- les régions
- le CNRS
Un guide des financements des « post-docs » est consultable sur le site internet de l’Association Nationale des Docteurs (ANDES).
En contrepartie des coûts engendrés par l’embauche d’un jeune doctorant, l’entreprise bénéficie d’une subvention annuelle forfaitaire. L’entreprise signe la Convention Industrielle de Formation par la REcherche (CIFRE), gérée par l’Association Nationale de la Recherche Technologie (ANRT).
=> Des « post-docs » du LCPC à pourvoir (Laboratoire Centrale des Ponts et Chaussées)