Avant les années 1960, le recrutement dans l’enseignement supérieur se fait presque exclusivement dans les classes supérieures traditionnelles. Le recrutement est essentiellement masculin, les étudiants ont le quasi certitude d’accéder à des postes à responsabilité dans la société. Dans les années 2000, l’enseignement supérieur recrute dans toutes les classes sociales mais les inégalités dans l’accès aux études supérieures et les parcours persistent.
Il ne doit pourtant pas exister de fatalité. Il faut démystifier l’accès à l'enseignement supérieur, notamment aux grandes écoles, auprès des jeunes et de leur présenter les différentes possibilités d'orientation qui s'offrent à eux. Tout ceci passe par l’information et la sensibilisation. De nombreuses associations agissent dans cette voie, tout au long des différentes étapes du parcours des jeunes (choix des filières, accès aux classes préparatoires, présentation aux concours etc.).
Les représentants des grandes écoles et la ministre Valérie Pécresse se sont engagés. Ils ont signé mardi 2 février, la convention pour l’égalité des chances dans l’accès aux formations d’excellence. Ces écoles garantissent une ouverture sociale, un accès facilité aux concours avec la volonté de s’engager sur le long terme. Cette convention spécifique, adossée à la Charte pour l'égalité des chances dans l'accès aux formations d'excellence du 17 janvier 2005, doit notamment permettre aux grandes écoles d'atteindre l'objectif fixé par le Président de la République d'accueil de 30% de boursiers.
Des tutorats sont mis en place à destination des lycéens et étudiants, par le biais de fondations. Ex : l’Institut Télémaque poursuit des missions de tutorat en direction des lycéens et réunit de grandes entreprises aux secteurs d'activité divers autour de ce même but : PPR, Axa, Darty, Total, Schneider, Technip, Adecco, Accor, Rexel, Strategies & Corp et UBS.