Afin de continuer à sensibiliser le grand public sur les moyens de protection, de dépistage et de traitements contre la maladie, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a choisi le 1er décembre comme la date de la Journée mondiale de lutte contre le Sida. Acronyme du syndrôme d’immunodéficience acquise, il s’agit encore à ce jour de la plus importante pandémie à l’échelle mondiale, et ce malgré les impressionnants progrès en matière de prévention et de soins opérés ces dernières années.
Contexte et chiffres
Transmissible par voie sexuelle, sanguine, ou de la mère à son enfant, l’infection par le rétrovirus du VIH est au départ « silencieuse » : c’est plusieurs années après la contamination que le système immunitaire se dégrade sévèrement et mène à des complications qui ont entraîné depuis le début des années 80 la mort de près de 39 millions d’individus. C’est en effet à cette période que les premiers signes du Sida sont détectés, aux Etats-Unis. Le virus est isolé en 1983 par Luc Montagnier et son équipe à l’Institut Pasteur.
Depuis, bien que les chiffres soient encourageants (le nombre de nouvelles infections à l’échelle mondiale a enregistré une baisse de 12% en 2013), ils restent tout de même conséquents : l’OMS estime à plus de 35 millions le nombre d’individus porteurs du VIH dans le monde, dont 150 000 en France (chiffres de l’InVS, 2012). C’est l’Afrique Subsaharienne qui demeure la région la plus touchée, et aussi celle où l’accès à des traitements antiviraux est le plus difficile.
La mobilisation doit rester entière, qu'il s'agisse des pouvoirs publics ou des populations, afin de tenter d’endiguer au mieux la propagation du virus.