En 2005, des émeutes se produisent dans des banlieues françaises. La France s’émeut de ce malaise social, signe d'un certain échec de l’ « intégration à la française ». Le parallèle est fait avec la représentation insuffisante des minorités visibles au sein de la classe politique, des médias et plus généralement de ce que l'on considère comme les élites.
La société semble prendre conscience :
- de la nécessité d'une meilleure représentation de toutes les composantes de la société.
- des discriminations, des freins qui existent dans l'application du principe de l'égalité des chances : pour certains, un « plafond de verre » limite l'accès aux postes à responsabilité.
Le terme « diversité » est dès lors utilisé pour indiquer l'objectif d'ouverture sociale à atteindre. Il s'applique à différents cas :
l’égalité professionnelle et la parité hommes/femmes : les femmes acquièrent des compétences équivalentes à celles des hommes mais doivent surmonter des idées reçues sur leur place dans le monde du travail et pour acquérir des niveaux de rémunération identiques à ceux des hommes, à responsabilité équivalente. Elles restent par ailleurs minoritaires dans certaines branches comme le BTP ou la métallurgie, où des carrières s'offre à elle.
En savoir plus voir féminisation.
la diversité culturelle, la diversité des origines : les grandes entreprises sont progressivement devenues des groupes multiculturels et multilingues, où s’expriment les caractéristiques sociales et culturelles des diverses nationalités qui les composent. L’entreprise doit désormais composer avec des cultures nationales différentes amenées à cohabiter et collaborer au sein d’un même espace et dans la même direction. Dans ce cadre, la diversité devient une norme qu’il convient de prendre en compte et de gérer.
la diversité des âges : aujourd’hui, face au vieillissement de la population active, les seniors constituent une ressource essentielle à l’entreprise qu’il va falloir apprendre à gérer. Réintégrer les seniors dans le processus en traitant de : l’identification des compétences; l’évaluation des performances et des potentiels; l’orientation et le développement des carrières; la mobilité; les systèmes de rémunération; la formation; et l’organisation du travail.
l’intégration des personnes handicapées : ouvrir l’emploi les personnes qui rencontrent au cours de leur vie professionnelle, une restriction d’aptitude. A compétences égales, recruter indistinctement des personnes handicapées ou des personnes valides.
L'ouverture sociale des formations supérieures : la diversification du recrutement qui progresse dans les grandes entreprises bute contre un obstacle de taille : l’accès à l'enseignement supérieur n’est pas assez ouvert aux jeunes issus des classes sociales les moins privilégiées. L’accès aux postes d’encadrement se fait, dans la tradition française, par recrutement de jeunes diplômés issus de l’enseignement supérieur long. Les postes d’encadrement et de direction ne sont guère pourvus par promotion interne de salariés non diplômés de l’enseignement supérieur. Or, l’origine sociale et la situation économique des familles sont déterminantes dans les destinées scolaires et dans les chances d’accès aux formations de haut niveau.
Les liens
Explorathèque
- Pourquoi pas moi ?
Association
- Association Elles bougent
Ministère du travail
- Page du Ministère du travail consacré à l’emploi des seniors
- Pages du Ministère du travail consacré aux travailleurs handicapés
- Les chiffres-clés de l’égalité femmes-hommes en 2009 (pdf)