Automobile : acteurs, métiers et formations

Automobile : acteurs, métiers et formations

L'automobile représente une part très importante de l'emploi industriel en Europe.
La nécessité de voitures propres motive l'entrée sur le marché de nouveaux acteurs. Ainsi, la filière voiture électrique est certainement appelée à se développer, ne serait-ce que pour coller au plus près aux besoins des automobilistes citadins (une autonomie d'une centaine de km suffit, à quoi bon une débauche de puissance ?). Mais cela mérite que nous y revenions spécifiquement.

Avant de parler des métiers, qui sont innombrables, évoquons les grandes fonctions et des différents types d'acteurs de la filière des automobiles "thermiques" (moteurs à explosion et Diesel).  La production des voitures est bien sûr l'apanage des constructeurs automobiles, mais ceux-ci sont des "ensembliers", c'est-à-dire des donneurs d'ordre, qui s'approvisionnent en "sous-systèmes" et en technologies auprès des équipementiers.

On  cite souvent le chiffre de 30 à 40 % pour la part de la valeur du véhicule relevant directement du constructeur.

Les métiers dans l'automobile sont extrêment variés : de l'ingénieur d'étude participant à  la conception et à l'industrialisation de nouveaux véhicules (avec de nombreuses spécialités : électronique, automatique, etc.), aux techniciens de production, en passant par les chargés d'études marketing, etc. : quasiment toutes les grandes disciplines technologiques et commerciales sont impliquées. Toutefois, citons des formations     un peu ciblées "automobile" comme le BTS STI systèmes motorisés (suite logique d'un bac technologique STI),  le DUT génie mécanique et productique, ou des écoles d'ingénieurs. Forcément l'adoption croissante des "technologies propres" (clean tech) impactera ces formations, comme l'essor de l'électronique en son temps.

Mais n'oublions pas l'aval de la production : concessionnaires, garages, centres de contrôle technique, qui constituent la filière des services de l'automobile. Disons rapidement qu'un CAP permet d'être mécanicien, et qu'avec un bac pro, vous êtes technicien.  Une nouveauté, pour devenir technicien (en maintenance, par exemple), le bac Pro, se fait maintenant en 3 ans après la troisième au lieu de 4 ans. Reste à choisir la formule : alternance en CFA ou le lycée professionnel.

Les des principaux acteurs du développement des voitures propres est l’ingénieur. En France, il y a beaucoup d’écoles d’ingénieurs mais certaines se sont spécialisées dans le domaine du transport et plus spécifiquement dans le secteur de l’automobile. Les principales écoles sont :

  • L’ESTACA : L’école propose dès la troisième année une spécialisation dans l’automobile. Les autres secteurs sont le ferroviaire, l’aéronautique et l’aérospatiale. Le site : www.estaca.fr
  • L’ISAT (Institut Supérieur de l’Automobile et des Transports) : Egalement spécialisé dans le domaine automobile, l’ISAT propose pour la quatrième et la cinquième année d’études une spécialisation en énergétique. Le site : www.isat.fr
  • L’INSA de Rouen : Cette école possède un département Energétique et Propulsion. L’une des principales orientations de recherche est la maîtrise de la consommation d’énergie. Le site : www.insa-rouen.fr
  • L’ENSMA (Ecole Nationale Supérieure de Mécanique et d’Aérotechnique) : En plus d’une formation généraliste dans le domaine automobile, l’ENSMA propose une option énergétique en dernière année. Le site: www.ensma.fr

En savoir plus
- sur les services de l'automobile, sur le site de l'Association nationale pour la formation automobile 
- sur le Bac pro
- le site du Centre national de ressources sur la formation automobile