Risques de pénurie de traducteurs et d'interprètes à L’ONU
L’ONU pourrait manquer de traducteurs et d’interprètes. Les personnes recrutées au début des années 80 atteignent aujourd’hui l’âge de la retraite et l’organisation risque d’être confrontée à une pénurie.

Risques de pénurie de traducteurs et d'interprètes à L’ONU

Elle espère attirer des candidats pour passer les concours, organisés tous les deux ans, dans six métiers : traducteur, éditeur, archiviste, secrétaire (pour la frappe), rédacteur des procès-verbaux et interprète. Et ce, dans les six langues officielles de l’organisation : arabe, chinois, anglais, français, russe et espagnol.

Démarcher auprès des écoles
L’ONU a trouvé une solution : nouer des partenariats avec les écoles de traduction. Elle vient de signer un partenariat avec l’ISIT et l’ESIT. Ces écoles françaises de traduction seront les représentantes francophones, avec deux universités situées à Genève et à Mons (Belgique).
L’organisation souhaite constituer d’ici fin avril 2010, un réseau de 16 écoles dans le monde. Ces établissements auront accès aux discours de l’ONU avec leur enregistrement sonore pour former leurs élèves et accueilleront régulièrement des interprètes de l’ONU pour des sessions de formation. Des étudiants pourront être envoyés en stage au siège à New York, à Nairobi, Genève et Vienne.
Concurrencée par les institutions européennes qui recrutent sur le même terrain, l’ONU sait que 25 % de ses effectifs devront être renouvelés dans les prochaines années.

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