Les métiers d'art, ce sont ces savoir faire artisanaux notamment valorisés par le luxe, la haute couture, le patrimoine, la mode, etc..
Selon l'Institut National des métiers d'art, la définition implique " une technique ou un ensembre de savoir-faire complexes " maîtrisés par un professionnel et " une production d'objets uniques ou en petite série, qui présente un caractère artistique ". En tout 217 spécialités sont référencées, qui font rimer passion, tradition et modernité. Le secteur, extrêmement divers, compte nombre d'entreprises artisanales unipersonnelles, mais aussi de grandes manufactures. Au plan économique, ce sont 59 000 emplois en France, pour un chiffre d'affaires annuel de 8 milliards d'euros dont 9 % à l'export ; côté éducation, 1000 établissements ou organismes de formation, du CAP à Bac + 4.
Ce secteur mise sur l'innovation et offre des perspectives d'avenir aux jeunes.
Quelques métiers et formations :
Bijoutier- joaillier : il fabrique de façon artisanale bagues, bracelets, colliers, broches en utilisant l’or, l’argent, le platine, souvent agrémentés de pierres précieuses. Il crée, transforme ou restaure les pièces qui lui sont confiées.
Maroquinier : il conçoit et fabrique des articles en cuir. Son savoir-faire allie tradition et modernité. Il peut devenir « sellier » en se spécialisant dans la réalisation de selles, d'habillages d'objets ou d'intérieurs pour les voitures par exemple.
Mais aussi : plisseur, plumassier, parurier floral, brodeur, passementier doreur sur cuir ou sur tranche; décorateur sur métaux précieux, sertisseur, écailliste, ivoirier, nacrier…
On peut devenir artisan dans le secteur du luxe en passant un diplôme des métiers d'art (DMA) ou un brevet des métiers d'art (BMA), voire un CAP dans l’une des nombreuses spécialités des métiers du luxe. Par exemple :
- le BMA Horlogerie (Brevet des Métiers d'Art) du lycée Diderot ou du CFA de la SEPR. Le technicien d'art peut travailler dans des ateliers et manufactures, des stations techniques et des boutiques d'horlogerie bijouterie.
- le CAP « Art du bijou et du joyau de l’Ecole Boulle » Il travaille dans des entreprises artisanales de 2 ou 3 ouvriers ou dans des entreprises industrielles. Il peut s'établir à son compte en tant qu'artisan.
- Styliste : il pense et dessine les modèles pour les collections de haute couture ou du prêt-à-porter. Il est le partenaire indispensable de l'entreprise pour la création des produits. En haute couture, le modèle peut être unique. On parle alors de créateur plutôt que styliste.
- Modéliste : Il donne vie aux idées du styliste. Il élabore un patron et construit le prototype du vêtement. Ses compétences : fabriquer, coudre, modeler.
Formations : le DSAA Mode et environnement de l’école supérieure des arts appliqués Duperré, forme des stylistes.
- les Bac pro Métiers de la mode-vêtement des lycées professionnels Paul Poiret, Boucher de Perthes, Edouard Gand, Jules Uhry, Julie Daubié, Les Jacobins et Jean Bouin.
- le BTS industries des matériaux souples, option modélisme industriel du CFA de la SREP, des lycées Jules Uhry, Jules Lesven, Nicolas Brémontier, Elisa Lemonnier, Albert de Mun. Ce cursus prépare au métier de styliste-modéliste.