La lèpre, ce fléau
La lèpre est un fléau qui touche de nombreuses personnes dans les pays en voie de développement. Ce dossier explique certaines composantes de cette maladie.

La lèpre, ce fléau

« La lèpre, c’est un homme qui souffre et se désespère. A quoi bon l’arracher à la lèpre, si, dans notre cœur, il demeure un lépreux ? ». Raoul Follereau. Cette citation de l'une des figures de la lutte contre la lèpre conserve toute son actualité.
La lèpre est un fléau qui accompagne l'homme depuis la nuit des temps. Provoquée par un bacille, la maladie se caractérise par des lésions de la peau, des nerfs, des muqueuses, des yeux, qui peuvent entraîner des handicaps sévères. Malgré l'existence de traitements, elle continue à sévir dans une centaine de pays, où de nouveaux cas se déclarent chaque année (environ 190 000 en 2012).
La lutte contre la lèpre implique de mettre en place des mesures de dépistage, de développer les soins. Elle passe également par la recherche (étude du bacille, mise au point d'un vaccin, amélioration des outils de dépistage, des traitements des lésions). La réinsertion des personnes guéries, mais porteuses de séquelles invalidantes, est également une tâche importante, dont s'occupent notamment les associations comme l'Ordre de Malte et l'association Raoul Follereau).
Le combat contre la lèpre doit aussi prendre en compte des facteurs socio-culturels spécifiques : il faut lutter contre les préjugés qui entourent la maladie, la honte qu'elle suscite dans certaines cultures constituant trop souvent un frein au dépistage précoce et aux soins, sans parler de l'exclusion.
La lèpre a pu être éliminée de nombreux pays (moins d'un cas sur 10 000 habitants). Afin de poursuivre ce mouvement et pour viser l'éradication, la diffusion des progrès médicaux et le travail sur les mentalités sont deux versants d'un combat contre la maladie.

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- L'article lèpre

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