Chirurgie esthétique : la toxine botulique
Si la toxine botulique s'utilise dans le domaine de la chirurgie esthétique, cela n'a pas toujours été le cas.

Chirurgie esthétique : la toxine botulique

 Historique

En 1822, le docteur Kerner cherche un remède au botulisme, une forme d'intoxication alimentaire.
Ces expériences l'ont amené à injecter des extraits de saucisses avariées sur des animaux. Résultat : les animaux souffrent de la pathologie. L’agent infectieux est rapidement identifié, il s'agit de Clostridium botulinum (du latin botulus, saucisse).
Bien plus tard, dans les années 1940, la toxine botulique est isolée et purifiée. Dès 1960, des expériences sont réalisées sur un singe afin d’améliorer son strabisme causé par l'hyperactivité musculaire. 

Les effets recherchés apparaissent, mais ce n’est que vingt ans plus tard que la toxine botulique est testée sur l'Homme. Les ophtalmologues ont remarqué l'atténuation des rides proche du site d'injection, alors Jean Carruthers a eu l'idée de l'utiliser dans un but esthétique. L'histoire raconte qu'elle fera ses premiers essais sur son mari, dermatologue, au début des années 90. Après de nombreuses études cliniques, la toxine est reconnue en France dans la correction des rides. Mise sur le marché à partir de 2003, elle s’utilise à des fins esthétiques.

 

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