Deux candidats pour le projet Canal Seine-Nord Europe
Les candidats à la réalisation du projet, Bouygues TP et le consortium Vinci/Eiffage, devront répondre à un cahier des charges bien défini et donner une définition précise du projet et des engagements sur le développement des plates-formes portuaires ou d'autres équipements en lien avec la réalisation des voies navigables. VNF (Voies Navigables de France), maitre d'ouvrage du projet, passera un contrat de partenariat public-privé avec le candidat dont l'offre sera retenue. Le budget total est estimé à 4,2 milliards d'euros.
D'une superficie totale de 2450 hectares, l'infrastructure fluviale inclura la construction de 7 écluses, 3 ponts-canaux, 57 ponts routiers et 2 ponts ferroviaires. On espère le début des travaux d'ici fin 2012, et une mise en service entre 2016 et 2017.
Une liaison européenne Seine-Escaut : de Noyon au canal de Dunkerque-Escaut
Le projet répond au besoin de désenclavement du bassin fluvial de la Seine en l'ouvrant au nord-est de l'Europe. En effet, le canal Seine-Nord Europe, long de 106 kilomètres, assurera la connexion du bassin de la Seine aux 20 000 kilomètres du réseau fluvial européen à grand gabarit. Sa mise en service, qui devrait entrainer une multiplication par quatre du trafic fluvial sur l'axe Nord-Sud et par deux sur l'ensemble du réseau français, renforcera ainsi le développement économique et la compétitivité durable des territoires traversés grâce à la création de quatre plates-formes industrielles et logistiques.
Finalement, le canal Seine-Nord Europe devrait non seulement permettre une économie sur les coûts de transports mais également des gains environnementaux (consommation en énergie fossile, pollution, bruit, congestion...).