Un train en suspension pour un quotidien renouvelé

Le Spacetrain, projet aux allures futuristes, est initié par la société française « Jacques Vaucanson » (cocorico !) – qui tire son nom d'un célèbre inventeur – une startup prometteuse et polymathe, spécialisée aussi bien dans l'aéronautique et le spatial que dans l'intelligence artificielle.

Pensé comme un moyen de locomotion du quotidien, le Spacetrain pourrait couvrir un trajet de 200 km à une vitesse de 500 voire 550 km/h. C’est-à-dire qu’un aller Paris-Le Mans ne prendrait que 24 minutes, contre 54 aujourd’hui. En plus de cet avantage majeur, le Spacetrain se veut un véhicule propre – avec un objectif de zéro émission – et accessible au plus grand nombre grâce à des tarifs concurrentiels.

Le graphène, un allié précieux

Pour sa propusion comme pour son freinage, le Spacetrain utilise un matériau isolé depuis seulement 2004 : le graphène. De formule (C)n, le graphène possède la particularité de produire de l’énergie de manière non-polluante et totalement autonome. Le graphène serait donc utilisé dans les batteries embarquées du Spacetrain, ce qui lui permettrait une propulsion puissante et de longue durée. L’association graphène/carbonne assure le freinage classique du Spacetrain, tandis qu’en cas d’urgence, le véhicule peut être immobilisé par un arrêt de la sustentation. Pour rendre possible de telles innovations, le projet Spacetrain mobilise des dizaines d’ingénieurs et consultants venus du monde entier. Mais cela n’est guère suffisant. Ainsi, l’entrepreneur et père du projet Emeuric Gleizes lance actuellement un appel aux partenariats technologiques comme financiers. Une démarche réaliste qui rappelle que tout projt d’envergure demande de grandes capacités d’organisation.

Après une phase de travaux d'une durée de deux ans à l'horizon 2019 et de nombreux tests et validations, le Spacetrain devrait être lancé sur le marché dès 2025. Une date pas si lointaine.

^{Image crédit : Spacetrain}

Cloé Bineau